18 noveambre 2015>
A
l’ouverture de la 22ème conférence internationale sur le radiocarbone mardi 17 novembre 2016 à Dakar, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
a annoncé un appui financier de l’Etat d’un montant de 150 millions de
FCfa pour la réhabilitation du Laboratoire de carbone 14 de l’Institut
fondamental d’Afrique noire (Ifan).
L’Etat
a joué sa partition dans le redémarrage des activités du Laboratoire de
carbone 14 de l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan).
Selon le
ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Mary Teuw Niane,
la puissance publique a signé une convention avec l’Ifan pour un
financement de 150 millions de FCfa dans le cadre du Fonds d’impulsion
de la recherche scientifique et technique (First).
« C’est la première
fois qu’un Etat signe un tel partenariat », a-t-il affirmé. Il s’agit,
selon l’autorité, d’un partenariat axé autour des questions liées à la
ville nouvelle de Diamniadio. Pour Mary Teuw Niane, « il est important
de faire l’état des lieux avant que les bulldozers ne fassent
disparaître un certain nombre d’informations ».
Une réflexion sur les
dynamiques que cette nouvelle ville va créer sera engagée. Le travail
est en cours. Dans quelques mois, l’Ifan va organiser une restitution
pour évaluer l’apport des chercheurs sénégalais autour du projet de
nouvelle ville, a renchéri le ministre. Pour lui, le Sénégal est dans
une dynamique de revitalisation de la recherche, une des décisions
majeures du Conseil présidentiel sur l’Enseignement supérieur.
C’est
dans cet ordre d’idées qu’il faut comprendre les mesures liées à
l’équipement des laboratoires, le financement des ouvrages ou encore
l’accompagnement des chercheurs par le financement de leur mobilité
dans le cadre de leur travail. Par ailleurs, le Laboratoire de carbone
14 a reçu un coup de jeune et a été restauré avec le soutien de la
Fondation Sonatel.
Le
ministre s’est également réjoui de la « parfaite organisation » de
cette conférence sur le radiocarbone qui réunit 120 chercheurs,
essentiellement des archéologues, des géologues et d’autres
paléontologues. C’est une rencontre de haut niveau, car les questions
liées à la datation sont importantes pour restituer à l’histoire tout ce
qu’elle nous donne et qu’on ne peut pas recueillir à travers les écrits
et la tradition orale », a-t-il indiqué. Ce que le directeur de l’Ifan
Hamady Bocoum a du reste confirmé en soutenant que le laboratoire est
doté de nouvelles technologies lui permettant de procéder à des
datations fiables au profit des archéologues.
Source : Le Soleil